31.5.10

Leave in silence



Partir en silence

Je me suis demandé tant de fois avant
Mais cette fois je pense que j'en ai vraiment l'intention
Nous avons atteint un tel point
Rien ne va nous sauver de la grande chute
Nous avons atteint notre conclusion naturelle
Survécu à l'illusion
Je déteste être dans ces situations
Qui demandent des relations diplomatiques
Si seulement j'avais su la réponse
Ou si je croyais que nous avions une chance
Ou si je pouvais arrêter ça
J'arrêterais cette chose
De se développer comme un cancer
Que puis-je dire ?Je ne veux plus jouer
Que puis-je dire ?Je me dirige vers la porte
Je ne peux pas supporter cette violence émotionnelle
Partir en silence
Partir en silence
Nous avons tourné en rond toute l'année
En faisant ceci et cela et en allant nulle part
Ce sera la dernière fois
Je crois que j'avais dit ça la dernière fois
Si seulement j'avais une potion
Une lotion magique
Qui pourrait arrêter ça
Je l'arrêterais
Je remettrais les rouages en marche
Que puis-je dire ?
Je ne veux plus jouer
Que puis-je dire ?
Je me dirige vers la porte
Je ne peux pas supporter cette violence émotionnelle
Partir en silence
Partir en silence

28.5.10

évidence

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25.5.10

certitudes

Durant mon enfance, j'étais pétrie de certitudes, tellement sûre de ce que je serai, ferai quand je deviendrai adulte :

La certitude du métier que j'exercerai, La certitude sur ce que je serai en tant que mère, La certitude de la vie que je mènerai, La certitude de moi.

Et puis...

Je travaille dans un métier que je cerne mais qui m'ennuie ; chaque jour mes enfants mettent à mal ces fameuses certitudes éducatives ; je mène une vie calme, sans surprise et monotone ; je ne sais toujours pas qui je suis vraiment...

J'existe uniquement pour ce que je fais pour l'autre, sans en attendre de retour. Je cours de partout, pour tout le monde, vie de surface.

Si on demande à l'un de mes proches de parler d'Isa, il dira qu'elle a fait ça pour lui, qu'on peut lui demander si besoin, qu'elle est toujours dispo, qu'on peut compter sur elle... Mais à aucun moment, il ne parlera d'Isabelle, de ce qu'elle est, de qui elle est, de ce qu'elle pense, de ce qu'elle croit, de ce qu'elle aime... il y a peut être quelque exception, très rare.

Et comment leur en vouloir quand je n'existe pas pour moi, quand je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour me cacher derrière cette disponibilité, cette générosité, ce non que je ne dis jamais ?
Pourtant je croyais n'avoir peur de rien... ni de vivre, ni de mourir, ni de tenter, ni d'oser.

Et puis je me rends compte que si j'ai peur, c'est uniquement pour les autres.

Ceux qui ont un jour croiser mon chemin.
Ceux qui pour une raison que j'ignore et ne comprend pas s'y sont attardés ou s'y sont plus.
Ceux avec qui j'ai un partage, un contact "social".
Ceux envers qui j'ai des devoirs ou des responsabilités.
Ceux qui comptent sur moi.

Alors que je ne compte pas pour moi-même.

Pour ne pas les décevoir, les blesser, les faire souffrir, leur porter préjudice. Parce que si je me permets d'exister pour moi, alors c'est le clash, c'est l'incompréhension, ils sont dès lors déstabilisés par mon "comportement", n'acceptent pas de me voir Etre tout simplement car ils n'en n'ont pas eu l'habitude sans doute.

Et il me reste alors une Certitude, celle d'être lâche, de me cacher...

Lâche de ne pas oser vivre pour moi, Lâche de ne pas vivre la vie que je souhaite, Lâche surtout de prendre l'autre en excuse et de cacher qui je suis vraiment...

15.5.10

l'Autre (et)moi

Fragile et éphémère... telle est la bulle !

L'Autre Moi en a pris possession, en me laissant au bord du chemin, abandonnée...

Il a vidé la bulle de ses a priori ; Il a jeté les complexes ; Il a effacé la pudeur ; Il a gommé le Moi pour pouvoir s'envoler et je L'ai regardé faire, détachée.

Et il est ambitieux cet Autre Moi...

Il a visé haut, très haut, directement le Soleil !

Moi, je L'ai juste regardé s'approcher de la cime des arbres, trop rapide, précipité par sa liberté tout juste acquise.

Je savais qu'Il risquait de faire éclater cette bulle si fragile que j'avais créée autour de Moi, autour de mon Lui. Mais je suis restée là sans bouger à Le regarder s'éloigner de Moi, passive, indifférente, paralysée par la peur au fond de Moi.

Je L'ai laissé faire... Il s'est tout permis, Il a manqué de retenu, Il a manqué de prudence ; Il a pris trop de risques, n'a pas pensé aux conséquences.

Et Il a touché l'arbre avant d'atteindre son Soleil.

La bulle éphémère et fragile s'est brisée en milliers de gouttelettes et l'Autre Moi s'est écrasé à mes pieds.

Je L'ai toisé, regardé avec mépris et dégoût.

Je L'ai piétiné pour le faire disparaître, pour ne plus jamais qu'Il n'existe, pour ne plus jamais qu'Il s'autorise cette émancipation, pour ne plus jamais qu'Il me fasse souffrir.

Epuisée par ce déchaînement de haine, je me suis retrouvée allongée à côté de mon Autre Moi, dans le même état que Lui, contusionnée, sonnée. Perdue sans cette bulle, cette barrière qui nous protégeait du monde, du jugement, de l'interrogation.

Et j'ai saigné comme jamais... La souffrance n'a pas disparu, elle a explosée et m'a terrassée.

Et j'ai compris, j'ai compris que je ne survivrais pas sans Lui, que j'étais Lui et qu'Il était moi. Qu'il me fallait Le respecter, respecter ses envies, ses désirs, son envol et L'aimer.

Il a compris qu'il ne pouvait me laisser hors de cette bulle, au bord de la route... Qu'Il était moi et que j'étais Lui.

Qu'il fallait arrêter ce conflit intérieur, laisser faire le temps, et S'aimer...


14.5.10

Bulle

Me voilà au bureau, à compter les heures...

Rien ! Calme plat, le monde entier fait le pont c'est pas possible !!! Rien qui ne me mette en activité... et même pas de son sur ce pc pour écouter une bonne musique... ("tick tick boom" ça me secouerait non ?)

Je suis comme ça, toute enjouée hier et totalement apathique aujourd'hui !

L'ennui, l'inactivité me rendent morose, me font travailler du ciboulot... Je me questionne sur ci ou ça, sans trouver de réponse évidemment !

Envies...

Envie de m'enfermer dans ma bulle, de n'entendre ni ne voir personne, rester avec mes livres, mon café ou même un verre de vin... dans une semi-obscurité. Je rêve d'avoir un boudoir, une petite pièce sombre rien qu'à moi, chaude, ouatée où nul ne m'entendrait, nul ne me verrait. Disparaître aux yeux de ce monde qui me violente parce que trop fragile au fond.

Envie aussi de me secouer, de me réveiller de cet état. De me dire que tout est possible, qu'il suffit d'y croire, de le vouloir. De laisser couler sur moi tout ce qui me semble agressif, tout ce qui me semble compliqué au lieu de tout prendre en moi, de m'alourdir de cela.

Envie d'être légère comme une bulle et me laisser aller au vent, doucement... Envie de connaitre à nouveau l'insouciance, l'innocence. De me sentir (trans)portée par l'autre, mais quel(le) autre ?

Bulle fragile, éphémère...
Dans ma bulle,
J'étouffe du besoin d'être aimée
Dans ma bulle,
J'ai peur de ne plus savoir aimer
Dans ma bulle,
J'ai le coeur qui sature,
Dans ma bulle
Je camoufle mes blessures,
...

11.5.10

If I were a boy



Si j’étais un garçon
Ne serait-ce qu'un jour
Je me lèverais le matin
Et mettrais tout et n'importe quoi
j'irais boire des bières avec les potes
Et draguer les filles
Je donnerais des coups de pied à qui je veux
Et je ne serais jamais menacée à cause de ça
Parce qu’ils me défendraient
Si j’étais un garçon
Je pense que je pourrais comprendre
ce que ça fait d’aimer une fille
Je suis sûre que je serais un meilleur homme
Je l'écouterais
Parce que je sais comme ça blesse
Quand tu perds celle que tu voulais
Parce que tu la prenais pour acquise
Et tout ce que tu avais s'est détruit
Si j’étais un garçon
J’éteindrais mon téléphone
Je dirais à tout le monde qu’il est cassé
Comme ça, ils penseraient que je dormais seul
Je penserais d’abord à moi-même
Et je déciderais moi-même des règles
Parce que je sais qu’elle serait fidèle
En attendant que je rentre à la maison
Si j’étais un garçon
Je pense que je pourrais comprendre
ce que ça fait d’aimer une fille
Je suis sûre que je serais un meilleur homme
Je l'écouterais
Parce que je sais comme ça blesse
Quand tu perds celle que tu voulais
Parce que tu la prenais pour acquise
Et tout ce que tu avais s'est détruit
C’est un peu tard pour toi de revenir
Dire que c’est juste une erreur
Penser que je te pardonnerais comme ça
Si tu pensais que je t’attendrais
Tu as mal pensé
Mais tu es juste un garçon
Tu ne comprends pas
Ouais tu ne comprends pas
ce que ça fait d’aimer une fille
Un jour tu regrettes de ne pas avoir été un meilleur homme
Tu ne l’écoutes pas
Tu t’en fiches de combien ça fait mal
jusqu'à ce que tu perdes celle que tu voulais
Parce que tu l’as prise pour acquise
Et tout ce que tu as détruit
Mais tu es juste un garçon

2.5.10

Rainbow

p1020707.jpg

Ce soir, vue de ma terrasse... parce que j'aime l'arc-en-ciel...

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Quelque part au delà de l'arc-en-ciel
vers le très-haut
Les rêves que tu as fais
Une fois dans une berceuse
Quelque part au delà de l'arc-en-ciel
Des oiseaux bleus volent
Et les rêves que tu as fais vaguement
Ces rêves deviennent vraiment la réalité
Un jour je ferai un vœu sous une étoile
pour me réveiller là où les nuages sont loin derrière moi
Là où les peines fondent comme neige au soleil
Haut, au dessus des cheminées, c'est là que vous pourrez me retrouver
Quelque part au delà de l'arc-en-ciel
Des oiseaux bleus volent
Et le rêve que tu oses, pourquoi, oh pourquoi je ne le puis pas ?
Eh bien, j'ai vu aussi des arbres de roses vertes et rouges
Je les observerai fleurir pour vous et moi
Et je pense en moi-même
Quel monde merveilleux

Eh bien, j'ai vu des cieux de bleu et des nuages de blanc
Et la clarté du jour
J'aime le sombre et je pense en moi-même
Quel monde merveilleux

Les couleurs de l'arc-en-ciel si jolies dans le ciel
sont aussi sur les visages des gens qui passent tout près
Je vois des amis se serrer la main
se demandant "comment allez-vous ?"
En fait, ils se disaient " je...je t'aime"
J'entends des bébés crier et je les observe grandir
Ils apprendront bien plus encore
Que nous ne pourrions savoir
Et je pense en moi-même
Quel monde merveilleux

Un jour je ferai un vœu sous une étoile
pour me réveiller là où les nuages sont loin derrière moi
Là où les peines fondent comme neige au soleil
Haut, au dessus des cheminées, c'est là que vous pourrez me retrouver
Oh, quelque part au delà de l'arc-en-ciel
Des oiseaux bleus volent
Et le rêve que tu oses, pourquoi, oh pourquoi je ne le puis pas ?